J’ai passé une partie du week-end à lire les commentaires Pro et Anti Metaverse sur LinkedIn.
Je me suis régalée, à vivre ce débat qui déchaîne les passions depuis quelques mois, avec un léger goût de déjà vu, durant l’évolution des autres Web…

« Je n’aurais jamais de téléphone portable, pour qu’on puisse me joindre partout où j’irai ? » 
« Utiliser des émoticônes pour écrire ce que l’on ressent, c’est tellement réducteur ? » 
« Payer sur un site de E-commerce en y mettant mes coordonnées bancaires, c’est tellement risqué ! » 
« Réserver un hôtel à l’autre bout du monde par Internet, impossible ? » 
« Aller sur un site de rencontre, à la recherche de sa moitié, quelle folie ! » 

J’ai toujours accueilli l’innovation à bras ouverts, et j’ai fait partie de ceux qui ont répondu Oui, à toutes ces avancées technologiques, dès que cela a été possible !

Il n’est pas facile de prendre position publiquement, et je ne suis pas une adepte des publication dites à clics, pour rester polie.  Mais comme le rappelle souvent Ninaramen Osons ! Osons !

La majorité des personnes qui ne veulent pas du Web3, ont des arguments que personne ne pourra renier.

Nous sommes encore bien loin, du modèle de Metaverse prédit, comme on l’imagine dans les films de science-fiction.

Cependant, imaginez un nouveau monde, qui permettrait moins de déplacements inutiles en avion, en voiture, qui limiterait les émissions de gaz. Cela serait très tentant. 

On a déjà trouvé de nombreux axes, basés sur le recyclage. Si la surconsommation devenait virtuelle, en ne gardant que le nécessaire dans nos armoires, et nous permettait un peu plus de fantaisie en utilisant les Assets de nos marques préférées.

Et si les représentations virtuelles des animaux permettaient de tout connaître sur eux, sans avoir à les mettre en danger par de la captivité forcée. 

De nombreuses solutions sont mises en place pour réduire la consommation énergétique des technologies blockchain.

 Cependant, un Data Center ou même le système bancaire traditionnel, ne sont-ils pas de grands consommateurs d’énergie ?

Les Data Centers qui gèrent le Web3, ne sont-ils pas énergivores ?

Ces deux ans de Pandémie, nous ont montré à quel point la technologie nous a permis de maintenir les liens sur le plan professionnel comme personnel.

La visioconférence, un des outils clé du télétravail.

N’y a-t-il pas sur ces nouvelles plateformes une opportunité éducative sans limite, comme l’ont été les moteurs de recherche dans les années 2000 ? 

Où nos enfants, nos étudiants n’auraient pas perdu tant de mois d’étude et de formation, par des visioconférences et des process encore mal connus ? 

Tous ces métiers, dans lesquels, un simple élément 3d, deviendrait le Jumeau Numérique indissociable à son propre apprentissage. L’avancement de la recherche en médecine, grâce au partage de connaissances, dans un espace mondial tridimensionnel.

La gestion de la douleur, du stress, de traumatismes, à l’aide d’un protocole thérapeutique VR, a même déjà fait ses preuves.

 Utiliser le Virtuel au profit du Monde réel ?

Les véritables constructeurs dans ces nouveaux mondes, ont un bagage et une expertise solide sur les fondations virtuelles futures. Une responsabilité importante pèse sur eux.

Tout d’abord, par un travail de vulgarisation et d’acculturation, qui sera la première pierre indispensable à poser dans le web3. Sans comprendre les fondements de ce nouveau web, on ne pourra l’accueillir comme il le mérite. 

A terme, chaque entreprise possèdera ce savoir, pour créer son propre Metaverse. 

Les plateformes décentralisées reposent sur une nouvelle économie, dans laquelle un artiste pourra faire participer sa communauté de fans, qui l’aura soutenue.

Celui qui aura pris des positions sur une plateforme, aura son mot à dire. Les utilisateurs seront récompensés par leurs actions auprès des expériences qu’ils auront visité et aussi construites. 

Une publicité éducative et rétributive plus saine ?

Le Metaverse The Sandbox, l’une des plate-forme décentralisée les plus connues.

Toutes les personnes participants activement à ces échanges ont un profil LinkedIn, sur lequel elles distribuent des Likes, publient, commentent, partagent, depuis de nombreuses années sur des sujets et problématiques professionnelles concernant leur quotidien : Recrutement, RSE, R&D, séminaires…

Elles ont sûrement au niveau personnel, une activation sur les réseaux sociaux depuis de nombreuses années, type Facebook, SnapChat, Tik Tok ou Instagram, pour peut-être garder un lien familial ou avec des proches vivant à l’étranger.

Ces personnes doivent aussi, parfois, commander sur Amazon ou Deliveroo, par gain de temps ou d’organisation, alors qu’elles habitent à quelques mètres du point de vente auprès duquel la commande aurait pu être passée.

Mais aussi aller au moins dix fois par jour sur Google, parler à Alexa pour demander tout et n’importe quoi, sans compter la lecture des centaines d’e-mails / jour.

Qui n’a jamais fait aucune de ces actions ? Avouons-le, nous sommes tous coupables d’avoir plus d’une fois, profité de ce que nous offrait le Web2. Et tout cela contrôlé par cette nouvelle excroissance de nos mains, le smartphone. 

Avons-nous mal fait ?

Après avoir listé quelques exemples de ce système, sans aborder le sujet de la capture des données personnelles, (qui serait à lui seul, l’objet de plusieurs publications), il y a eu également des choses fantastiques qui resteront de cette dernière version du Web:

• Faciliter les interactions entre utilisateurs
• Faire de la création de contenus à forte valeur

Au début de chaque Web, la peur était le frein majeur à l’avancement dans l’acceptation de l’innovation. Il y a du bon et du mauvais dans chaque évolution technologique, le tout est d’être capable d’encadrer les usages.

A mon cher Buzz,
« To the Infinity and Beyond ! »